Les contrefaçons dangereuses sont de plus en plus vendues par le biais du commerce électronique (les ventes en ligne constituent 60 % des saisies de contrefaçons dangereuses destinées à l’Union européenne), comme le révèle un nouveau rapport “Dangerous Fakes. Trade in counterfeit goods that pose health, safety and environmental risks” de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) et de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publié le 17 mars 2022.
Le rapport analyse les données issues des saisies douanières et d’autres données relatives à l’application des droits et examine comment les contrefaçons dangereuses peuvent se retrouver entre les mains des consommateurs. Les contrefaçons causent non seulement des dommages économiques et des pertes d’emplois, mais aussi des risques graves pour les consommateurs. Il s’agit notamment de risques pour la santé (par exemple, produits pharmaceutiques ou alimentaires de contrefaçon), de risques pour la sécurité (par exemple, pièces détachées ou batteries automobiles de contrefaçon) et de risques pour l’environnement (par exemple, produits chimiques ou pesticides de contrefaçon).
Les conclusions indiquent aussi que :
– Les parfums, les cosmétiques, les vêtements, les jouets, les pièces détachées automobiles et les produits pharmaceutiques, font partie des contrefaçons dangereuses les plus courantes.
– La Chine et Hong Kong représentent 75 % des contrefaçons dangereuses saisies.
– Les principales destinations des contrefaçons dangereuses sont l’Allemagne (de loin), suivie par la Belgique, le Danemark, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche.
La première étape pour éviter et combattre les contrefaçons consiste à protéger correctement les marques et les propriétés visuelles des emballages des produits authentiques.
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